Dans les coulisses d’Yeuse, le TétrasLire n°51

Alors que fleurissent les boutons d’or et que chauffe le soleil, nous vous proposons une immersion dans Yeuse, notre numéro printanier : pourquoi ce drôle de nom ? Quel texte y découvrirez-vous ? Quels sujets pour le dossier ? 

Rencontre avec Marie et Sophie, les co-fondatrices de TétrasLire, pour grimper au sommet de ce numéro qui a su se faire attendre…

3 questions à Marie, la directrice éditoriale de TétrasLire, amoureuse des belles lettres

Portrait d'Alexandre Pouchkine biographie auteur russe écrivain

Dans ce n°51, on suit les pas d’un homme qui plante, à la main, une par une, des centaines de petites graines. Pourquoi avoir choisi ce texte de Jean Giono ?

L’Homme qui plantait des arbres est un texte parfait pour la saison, et d’autant plus parfait que, privés de grand air, nous rêvions tous d’espace et de nature. C’est alors qu’arrive — fort à propos — Elzéard Bouffier, le berger qui plantait des arbres. Il a quatre brebis, quelques abeilles. Il vit dans une petite bergerie de pierres où chaque chose a sa place, perdue au milieu des collines des Alpes de Haute-Provence. Le soir, il compte et il trie des glands ramassés dans la journée. Il les plantera le jour suivant, jusqu’à faire naître, dans sa vallée balayée par des vents acérés, une forêt où le soleil danse et la brise souffle gaiement.

Ce texte est une merveilleuse nouvelle qui nous conte la persévérance, qui fait l’éloge de la patience, et qui, surtout, nous enseigne la richesse de la nature. Et nous avions très envie que tous nos petits lecteurs connaissent ce récit optimiste qui célèbre la créativité de l’homme, son humilité, et sa capacité à restaurer la beauté de la nature. Alors que nous pouvons profiter, à nouveau et petit à petit, des grand espaces, ce récit est plus que jamais d’actualité et on espère qu’il invitera à s’émerveiller (encore plus !) et à respecter le prodige et la beauté des grands arbres qui nous entourent.

Que trouve-t-on d’autre dans ce numéro ? 

Après la nouvelle de Giono, on part à la rencontre de Laurent Pierron et Jérémie Thomas, deux passionnés des cimes vertes, qui parcourent le globe pour escalader les plus grands arbres du monde. TétrasLire vous fait aussi passer sous l’écorce, à la découverte de la machinerie extraordinaire des arbres, et vous conte, au détour de magnifiques illustrations, l’une des plus jolies histoires d’amour qui soient : celle de Philémon et de sa Baucis, éternellement unis sous des feuillages entremêlés. 

On joue, on sème, on plante : ce numéro est une vague de verdure qui a su se faire attendre (confinement de notre imprimeur oblige), mais qui, patiemment, s’épanouit dans le printemps. La patience qu’il a requise était peut-être un petit prélude à l’histoire de Giono !

De quoi ce printemps est-il fait chez TétrasLire ? 

Nous avons bouclé et préparons l’expédition des prochains numéros : un voyage en terre sauvage au royaume des animaux pour l’opus 52,  et une enquête passionnante de notre grand ami Sherlock pour le n°53. Ils seront dans vos boîtes aux lettres très vite ! Et on finalise le numéro de cet été qui sera… dansant, avec un auteur inédit dans la collection TétrasLire ! 

Nous aimons le printemps ici : la lumière est plus franche, on voit mieux les couleurs de nos jolis magazines. Et puis les journées qui rallongent doucement sont la promesse de longues lectures estivales…

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